Kollectif : la plateforme de vulgarisation au plus près de la communauté architecturale québécoise
Kollectif, c’est la plateforme de ressources inestimables qui offre en profondeur une plongée dans l'univers des projets architecturaux au Québec. Une plateforme qui permet aux passionnés de design, aux professionnels du milieu et à tous les curieux de rester à l'affût des dernières nouvelles, des réalisations remarquables et des talents émergents qui transforment notre paysage urbain. Pour en savoir plus sur les fondations de Kollectif, nous sommes remontés à sa source et sommes partis à la rencontre de Martin Houle, qui en est le directeur et fondateur. Avec sa personnalité débordante d'énergie et d'enthousiasme, Martin incarne parfaitement l'esprit audacieux et original qui anime la plateforme. Découvrez au travers de cette entrevue comment Kollectif a transcendé son simple rôle informationnel pour devenir une véritable source d'inspiration où l'architecture et le décalé se marient à merveille.
peux-tu nous parler un peu plus de l’histoire de Kollectif? Quels ont été les points décisifs dans l’envie de créer une plateforme de ce type?
M : “Quand j’étais étudiant à l’École d’architecture de l’Université de Montréal, j’étais président de l’association étudiante et aussi un des membres fondateurs de l’Association canadienne des étudiants d’architecture. Je m’étais donc constitué une bonne base d’adresses courriel. Un des enjeux à l’époque, c’était d’essayer de regrouper toutes les informations dans les sphères du design et de l’architecture sur une seule et même plateforme. De ce fait, ce que les gens faisaient, c’est qu’ils m’envoyaient des informations d’évènements, conférences, etc. et me demandaient si je pouvais partager ça à mon réseau. Ça a commencé doucement comme ça.
J'ai gradué l’école d’architecture en 2001 donc je commençais tout juste ma carrière et comme n’importe quel diplômé, tu vis à 100 milles à l’heure au début. Puis à un moment donné, à force de travailler 5 jours par semaine et sur Kollectif les soirs et les week-ends, tu subis des burn-out à plusieurs reprises. Il fallait donc que je prenne une décision. Ou bien je me consacrais à 100% à la plateforme ou bien je me consacrais à 100% à ma carrière d’architecte. Mais une troisième option s’est pointée de manière inattendue où je pouvais travailler 4 jours par semaine en faisant le saut du côté de l’ingénierie. C’est le joyeux modèle qui existe à ce jour : du lundi au jeudi je suis associé dans un bureau d’ingénieurs en structure, et le vendredi est consacré à la mise à jour de Kollectif.
En 2012, j’ai été diagnostiqué avec un cancer. Beaucoup de monde me disait que je travaillais trop. Puis, un blogueur diplômé de l’université McGill, Marc-André Carignan, m’a contacté pour une collaboration avec Kollectif. Je suis allé checker son blogue, il écrivait super bien et avait de bonnes connaissances du milieu. Bref, on jase et on s’entend bien. C’est en 2014 que Marc-André a intégré Kollectif et qu’on a lancé la nouvelle plateforme. Son arrivée en tant que vulgarisateur avec tout son background en architecture a permis à notre mission de prendre de l’ampleur. On a pu faire du contenu original et c’est là que toutes nos séries vidéos se sont développées.
Ce que je dis aux gens, c’est qu’on fait de la vulgarisation de l’architecture et non de l’éducation. C’est pour ça que nos trois mots sont “informer, valoriser, soutenir”. Et plus tard, une troisième personne est arrivée : Grégory Taillon. Il est architecte aussi. Et ce qui est bien, c’est qu’il amène une opinion et une personnalité différente. On est un trio très complémentaire. “
C’est quoi les principaux domaines de l’architecture que Kollectif couvre?
M : “Kollectif demeure un site d’architecture mais il y a cette ouverture à différentes sphères du monde du design de façon générale. Il y a différents aspects car au niveau de l’aménagement, tu as à l'extrémité les designers industriels et graphiques qui travaillent à l’échelle 1:1 au niveau de l’objet, puis à l’autre extrême, tu as les designers urbains, les architectes du paysage et les urbanistes qui travaillent à l’échelle 1:10 000, 1:25 000 pour le territoire. L’architecture, elle, se trouve dans le milieu à 1:50, 1:100, un peu comme le design d’intérieur. C’est pour ça qu’à l'intérieur de ces sphères-là, on a un langage similaire : on parle de concepts, on parle de maquettes, on parle de modèles, etc. Même si on travaille à des échelles différentes, on a un langage commun qui peut découler sur des enjeux communs. Le truc pour revenir à Kollectif, si je publie une nouvelle concernant le design industriel, c’est que je considère qu’elle a un intérêt pour la communauté architecturale.
L’autre réalité, c’est qu’il y a aussi beaucoup de contenu sur l’architecture au Québec. Quand tu regardes, on a trois écoles d’architecture, une école de design et un centre de design à l’UQAM, le Centre Canadien d’Architecture, on a le Bureau du design de la Ville de Montréal, les Jardins de Métis, Héritage Montréal, Action patrimoine… donc il y a beaucoup beaucoup d’entités qui organisent des activités ou génèrent des nouvelles par rapport à ce secteur d’activité. Dans les autres domaines, il y en a moins. Notre rôle est aussi de les mettre de l’avant.”
Crédit photos © Émilie Delorme, CC Lab
Comment se passe la sélection des nouvelles présentées sur votre plateforme? qu’est-ce qui fait pencher la balance dans votre choix?
M : “Nous autres ce qu’on essaie de faire c’est de privilégier des projets grand public ou commerciaux, même s’il nous arrive aussi de publier des projets résidentiels. Quand on publie du contenu sur notre plateforme ou sur nos réseaux sociaux, ça peut être des projets résidentiels, mais pour notre rubrique “Projet du mois” , on ouvre une coche de plus pour le grand public. Quand on fait juste publier des maisons d’architectes, ça donne une image exclusive de ce domaine, seulement accessible pour celleux qui ont les moyens, etc. Avec Kollectif, on essaie de casser cette image élitiste. Quand on développe du contenu sur les réseaux sociaux, quand on sélectionne un projet du mois, on prend toujours la peine de justifier notre choix, dans un effort de vulgarisation. Chaque projet du mois est ensuite publié dans notre calendrier de rétrospective avec MP Repro. C’est notre petit ambassadeur qui est envoyé à près de 3000 et 4000 personnes gratuitement.
De manière générale, dans ma sélection, je choisis 10 à 15 nouvelles par semaine. C’est une question de temps et d’énergie. J’essaie toujours de trouver cet équilibre entre les nouvelles académiques, professionnelles et plus techniques. Dans la sélection, il y a une question de pérennité des projets choisis aussi. On livre pas un produit, mais un bâtiment pour qu’il dure. Puis on ouvre notre réseau à tous types de firmes. Kollectif, c’est la plateforme qui te renseigne sur ce qui existe à l’échelle locale avec une sélection d’un “Top 100” de firmes d’architectes pour aiguiller le/la lecteur.trice dans la masse.”
On souhaitait aussi s’entretenir avec toi car on s’intéresse particulièrement à un nouvel évènement que vous avez lancé le mois dernier : “les Circuits architecturaux de Québec et de Montréal”. Comment vous est venue l’idée de ces circuits? Quelles ont été vos motivations?
M : “L’affaire c’est que de 2007 à 2013, la Ville de Montréal, à travers le Bureau du design de Montréal, organisait des journées portes ouvertes qui couvraient toutes les sphères du design. Puis, le bureau a malheureusement été contraint de changer sa direction, son orientation interne. Pendant presque 10 ans, cette activité n’existait plus. Et pendant ce temps, Guillaume Fafard de Quinzhee (firme d’architectes) a monté un petit circuit de découverte de 3-4 firmes dans la ville de Québec pour les Journées de la culture. Il nous a contacté en mai dernier juste pour nous informer qu’il refaisait son circuit cette année. Puis je me suis dit : peut-être qu’on pourrait reprendre l’idée de ce qui a été fait il y a 10 ans pour les Journées de la culture et l’exploser à Québec et à Montréal. Le truc, c’est que j’avais besoin d’une personne pour coordonner la chose à Montréal. Puis une coupe de semaines plus tard, je m’en vais manger avec Gil Hardy de chez NÓS et lui parle de cette idée pour savoir si elle serait prête à me donner un coup de main pour coordonner le tout. C’est donc comme ça que les circuits ont pris forme et que les firmes ont commencé à participer et à soumettre leurs idées. Et bien sûr, le contexte des Journées de la culture a donné du poids à ce projet.”
Ce sont pas moins de 16 firmes québécoises et 18 montréalaises qui ont ouvert leurs portes au grand public dans une démarche d’initiation à la profession d’architectes. Peux-tu m'en dire plus sur les activités qui ont été proposées?
M : “C’était cool car super varié. Certaines firmes ont proposé des activités d’assemblage de maquettes pour les enfants, d’autres des visites architecturales de certains de leurs projets, etc. Après, il y a des paramètres à respecter dans le cadre des Journées de la culture parce qu’il faut que ce soit dans une perspective d’ouverture à la profession. C’est pour ça que quand il y avait des visites architecturales, il fallait pouvoir expliquer quel était le concept et quelles étaient les démarches. Sinon, les participant.e.s ont aussi pu découvrir différentes expositions et ateliers, participer à des conférences, etc. ”
Vous disiez souhaiter réitérer l’expérience pour une nouvelle édition. C’est quoi la suite pour ce projet? Est-ce qu’un bâtiment comme le futur pavillon MR-63 pourrait faire partie d’un axe de développement?
M : “L’histoire c’est qu’on a mis en place cette activité un vendredi car on voulait pas demander aux équipes de venir travailler en week-end. Il y a eu des bons points : la présence de beaucoup d’étudiants, des équipes d’architectes, mais il manquait cet aspect là de grand public. Donc, pour la prochaine édition, on va probablement ouvrir une participation optionnelle le samedi pour attirer ce public. Pour créer un circuit officiel, il faut qu’il y ait au moins quatre endroits à présenter.
Je me rappelle qu’un des meilleurs commentaires que j’ai reçu était d’un architecte d’expérience, qui était tellement touché d’avoir un groupe d’étudiants qui débarque dans son atelier pour pouvoir expliquer ce qu’il fait! C’est pour ça que ce travail de vulgarisation direct est très important.
Et oui, tout à fait, le Pavillon MR-63 pourrait totalement être intégré à une visite. Par exemple cette année, il y a Lapointe Magne qui ont présenté leur projet de l’Îlot Rosemont. Sid Lee Architecture ont quant à eux fait une visite de la place Ville-Marie, un des projets sur lesquels ils ont beaucoup travaillé. Donc le pavillon pourrait totalement intégrer cette dimension là.”
En parlant du projet MR-63, la dimension développement durable est un pilier cœur du mandat. Est-ce tu ressens que les acteurs du milieu architectural sont de plus en plus impliqués et sensibilisés à cette question?
M : “Oui tout à fait. À travers les différentes nouvelles, il y a trois axes que je vois vraiment émerger très fort depuis 5-6 ans : l’aspect patrimonial, social et environnemental. La différence entre un architecte et un artiste, c’est que les architectes sont tributaires à 99,9% d’un client. On peut les sensibiliser à la question environnementale mais quand ça vient du client, c’est toujours beaucoup plus facile. Si je prends justement l’exemple de Frédéric et Étienne pour le pavillon MR-63, et bien c’est une de leur prémisse ce qui fait que c’est garanti que les architectes embarquent là-dedans. Il y en a qui disent que les bâtiments les plus écologiques sont ceux qu’on détruit pas. Encore là, les gens réalisent de plus en plus qu’un bâtiment doit pouvoir s’adapter, surtout avec les changements climatiques. On doit pouvoir laisser des legs aux générations futures. L’industrie de la construction est l’une des plus polluantes, que ce soit par rapport au béton ou aux résidus. On voit de plus en plus de belles initiatives, comme ÉcoRéno qui est associé à Architecture sans frontières Québec.
Je dirais que l’avenir du monde du développement durable dans le bâtiment est tout ce qui fait lien à la certification de maison passive. C’est de se dire : on peut-tu investir à la place dans une enveloppe de qualité? Une enveloppe de bâtiment, c’est ça qui te protège. C’est ton manteau. Il faut être conscient de faire attention aux choix technologiques et actifs que tu prends dans le cadre de la construction d’un bâtiment, car ils sont tributaires d’un entretien minutieux au risque de briser.”
A côté de ça, vous déployez également d’autres initiatives plus axées contenu vidéo comme c’est le cas des séries “Suivez le guide!” ou “Bienvenue chez…”. Comment ça se passe? Vous démarchez directement les projets qui vous intéressent ou c’est sur appel?
M : “Aujourd’hui, après 17 ans d’existence, on fait des projets avec les villes de Québec et de Montréal et on est très chanceux par rapport à ça. Le premier projet qui est sorti de Kollectif, “Bienvenue chez…”, c’était de dire : on voit des architectes et designers qui réalisent des projets commerciaux hyper minimalistes et quand tu vas chez eux, tu te rends compte qu’ils habitent dans des maisons patrimoniales. L’idée, c’était de faire un lien entre leur pratique et leur chez soi. C’était aussi de trouver un équilibre entre les architectes établis et les jeunes architectes. Par exemple, une capsule que j’adore c’est celle de Jérôme et Katéri, jeune couple d’architectes, qui ont décidé d’embarquer dans la conception et la construction de leur propre chalet quelques mois seulement après avoir gradué. Il y avait aussi une des capsules avec Pierre Thibaut qui est reconnu pour ses projets qui tournent autour de la nature, du bois, et on s’est dit : mais il habite où Pierre Thibaut? Et bien il habite dans une maison moderne conçue par l’un de ses professeurs à l’école d’architecture. C’est ce qu’on aime faire ressortir dans ses capsules vidéo : le côté drôle et décalé.
À un moment donné, la Ville de Québec nous est arrivée avec un mandat après avoir vu les vidéos. C’est à cet instant que c’est parti sur une autre dimension, plus à l’échelle des quartiers de Québec avec la série “Suivez le guide!”. Québec a tellement une riche histoire patrimoniale mais aussi d’architecture contemporaine. C’est une ville bourrée de talents. Dans la première saison, on a le Bonhomme Carnaval qui s’est prêté au jeu. On a aussi des locaux qui ont pris le temps de nous faire visiter leur quartier. L’idée, c’est d’en connaître plus sur l’histoire derrière un quartier.”
Marc-André Carignan chez l'architecte paysagiste Claude Cormier (saison 2, épisode 6) Marc-André Carignan chez l'architecte Pierre Thibault (saison 2, épisode 1)
Parlons de votre campagne #QUIESTLARCHITECTE qui a démarré sa troisième édition la semaine dernière. Quelle vision porte ce concept?
M : “L’idée première de #QUIESTLARCHIECTE c’était de juste lancer un hashtag sur Instagram, puis Marc-André a soumis l’idée d’aller plus loin en prenant en photo les architectes derrière les projets. Disons qu’on prend toujours la peine de mentionner un artiste quel qu’il soit alors pourquoi on ne mentionne pas les architectes? La chose pour laquelle il faut faire attention c’est qu’un projet d’architecture contrairement à un artiste ça se fait pas tout seul. Il y a le client et d’autres parties prenantes comme les techniciens, les technologues, les designers, les ingénieurs, etc. Notre but n'était pas de créer un immense star-système. On fait attention à la façon dont on amène les choses. Je dirais que ce qui super important aussi c’est qu’on ne veut pas avoir de projets résidentiels. On veut mettre de l’avant des projets publics, encore dans cette idée de vulgarisation et pas d’élitisme. Des lieux où le grand public se rend tous les jours, que ce soit des projets commerciaux, institutionnels, culturels. C’était important de créer un équilibre entre les architectes établis et ceux qui commencent, d’avoir une parité homme-femme. Ces principes-là se sont alors transmis dans l’idéation de la campagne jusqu’à aujourd’hui.
Pour cette troisième édition internationale avec la ville de Dundee en Écosse et en partenariat avec le Bureau design de la Ville de Montréal, on s’ouvre un peu à de nouvelles dimensions : on essaie d’aller aussi du côté du design industriel, graphique, etc. On me demande souvent pourquoi on ne met pas tout le monde dans le projet? On l’assume, notre but est de mettre les créateurs.trices en lumière.”
Si tu devais concevoir un bâtiment qui incarne l'esprit de Kollectif, quelles caractéristiques architecturales intégrerais-tu?
M : “Quand j’ai fait mon projet final à l’école d'architecture, c'était sur un centre de design. Si je gagnais le million, c’est sûr que je ferais bâtir la “Fondation Kollectif”. Dans le bâtiment de cette fondation, il y aurait pas mal d’éléments présentés lors de mon projet final. Premièrement, il y aurait une ou deux salles de cinéma, il y aurait définitivement des salles d’exposition, une librairie, puis j'aurais développé un principe d’Hôtel-Galerie. Je m’explique : imagine, tu viens d’Allemagne, tu vas sur le site, tu peux réserver ta chambre d’hôtel -qui sont toutes différentes et conçues par des architectes, designers et/ou étudiants- et tu peux tout acheter à l’intérieur de la chambre. La literie serait faite par un designer de mode, les peintures par des artistes, le mobilier par un designer industriel… Et quand tu arrives à l'hôtel, tu as des corridors vitrés et toutes les chambres qui ne sont pas occupées, tu peux les regarder comme une vitrine commerciale. Une fondation composée de talents. Un endroit où la communauté architecturale peut se rejoindre. Ça deviendrait presque un incubateur d’entreprises, ouvert aussi aux étudiants qui souhaitent concevoir un projet réel.”
Et justement, quels conseils donnerais-tu aux jeunes architectes qui cherchent à évoluer dans ce domaine ?
M : “L’affaire, c’est qu’avec la complexité et la rapidité des projets, la profession en elle-même est en train de se morceler. Avant, un architecte pouvait concevoir, construire, gérer le programme, faire les études de code, surveiller un chantier, etc. Aujourd’hui, les plus gros et beaux projets se morcellent en spécialités et aliènent la profession. Le meilleur conseil que je pourrais donner c’est d’essayer de rester le plus général possible. En tant qu’architecte, la qualité c’est de pouvoir rallier différents points et d’avoir une vision globale. Et ça vaut sur toutes les échelles. Il faut être curieux de toutes les petites choses. L’avantage, c’est pouvoir se plonger dans une spécialité, en ressortir, rester généraliste, replonger dans une spécialité. C’est une profession incroyable pour quelqu’un de curieux.”
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QUESTIONS BONUS
Quel est le monument de Montréal qui t’inspire le plus?
L’anneau montréalais qui vient d’être fait par Claude Cormier qui est malheureusement décédé.
Si tu étais un style (ou courant) architectural, tu serais lequel?
Courant moderne.
Un plaisir coupable en termes d’architecture?
Garder l’architecture kitsch.
Dessin papier ou numérique?
Dessin papier, définitivement. Je suis un dinosaure *rire*.
À part le vôtre, vous avez un autre collectif préféré?
Je dirais les collectifs d’artistes. Toutes les initiatives rassembleuses pour faire vivre quelque chose.
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